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Permanence sociale
La Fédération du spectacle CGT tient une permanence sociale tous les 2e et 4e vendredis de chaque mois afin de répondre aux questions des salariés concernant leurs droits sociaux tels que l’assurance chômage, la sécurité sociale, la retraite, …
- en appelant le 01 48 03 87 60 de 9h30 à 13h
- en écrivant à permanencesociale@fnsac-cgt.com
Presse
Par Mathieu Grégoire, Maître de conférences en sociologie à l’université de Picardie-Jules-Verne.
Alors qu’ils ne représentent que 3,5 % des allocataires, les intermittents seraient responsables d’un quart du déficit de l’assurance-chômage.
C’est faux, car le déficit de 1 milliard d’euros attribué aux intermittents n’a rien à voir avec le soi-disant « déficit » de l’Unedic !
Et vous, pour ou contre la suppression du Medef ?
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BAISSE DE SUBVENTION A L’OPÉRA DE LYON
/dans À la une/par Corynne AiméC’est avec stupéfaction que nous apprenons la décision de Madame Nathalie Perrin-Gilbert, adjointe à la culture de la ville de Lyon, de baisser la subvention de l’opéra de Lyon.
Alors que le budget 2021 avait été validé avec les autres partenaires publics lors de l’Assemblée Générale en décembre 2020, elle décide unilatéralement et sans concertation avec la direction de l’opéra de Lyon, de baisser la subvention de la ville de 500 000 euros.
Cette décision tombe au plus mauvais moment et va fragiliser encore un peu plus cette institution qui traverse une période incertaine en raison de l’arrêt des spectacles depuis un an.
Au regard du montant total du budget de l’opéra, cette baisse peut paraître dérisoire mais constitue en réalité un mauvais coup porté à la création et à l’emploi. En effet, 500 000 euros représentent le coup moyen d’une production d’opéra, ce qui aura des conséquences sur l’emploi des artistes et des techniciens intermittents, notamment les plus précaires. L’essentiel du budget étant dédié à la masse salariale des salariés permanents et intermittents, c’est par conséquent au budget artistique et à la création que la ville de Lyon s’attaque en privant les spectateurs d’un certain nombre de concerts et de spectacles lyriques et chorégraphiques et en privant les artistes et les techniciens, très fragilisés par la crise actuelle, de contrats de travail et de source de revenus.
Mme Perrin-Gibert justifie cette baisse pour favoriser l’émergence artistique et la création, c’est mal connaître les activités et la programmation de l’opéra de Lyon. En effet, l’opéra de Lyon a su s’adapter aux attentes de tous les publics, jeunes et moins jeunes, en proposant dans la programmation de la grande salle et de l’amphi, tous les styles de musique et chorégraphiques et en engageant des artistes émergents locaux et régionaux.
C’est aussi mal connaître son ancrage dans la cité alors que l’opéra de Lyon développe des actions culturelles et pédagogiques notamment en direction du jeune public et des publics fragilisés économiquement et socialement.
Mme Perrin-Gibert justifie par ailleurs sa décision par le soutien à l’émergence de la création dans le cinéma. Il est pour le moins inique de vouloir opposer des formes d’art différentes, le spectacle vivant et le cinéma souffrant tous les deux de la fermeture des salles, ces deux secteurs ont chacun besoin d’un soutien indéfectible de la puissance publique.
Nous avons du mal à croire que le Maire de Lyon, à peine élu, puisse prendre une telle décision lourde de conséquences au détriment du rayonnement des arts et de la culture, alors que l’ancienne municipalité avait déjà supprimé certaines dotations à l’opéra de Lyon, le privant de ressources importantes.
Nous espérons que la ville de Lyon saura revenir sur cette décision incompréhensible en ces moments difficiles où la culture et ses personnels ont besoin d’un soutien sans faille.
Le Conseil Syndical
Le 9 mars 2021
MANIFESTATIONS ACTIONS ET GRÈVES LE 4 FÉVRIER
/dans À la une/par Corynne AiméLe spectacle, le cinéma, l’audiovisuel, l’enseignement artistique et l’action culturelle dans la lutte !
Le gouvernement continue de gérer la crise à tâtons et en laissant sur le chemin beaucoup de travailleuses et travailleurs malgré les promesses contraires.
La gestion concernant les salles de spectacle et de cinéma rend très aléatoire et lointaine la possibilité d’une réouverture au public.
Madame Bachelot n’apporte aucune réponse à nos propositions, largement partagées dans la profession, de financer les répétitions et résidences de création pour permettre de l’emploi direct.
En cette fin janvier, l’activité des enseignants artistiques est fortement impactée par les mesures sanitaires et leurs conditions de travail restent dégradées, voire inacceptables.
Nous revendiquons d’aligner les règles sanitaires sur celles prévalant dans l’Éducation nationale, d’élaborer d’un protocole sanitaire sous l’égide du ministère de la culture en concertation avec les représentants des professionnels et des collectivités territoriales, que soit fourni du matériel et des locaux dédiés pour les enseignants en télétravail et le versement des primes aux artistes enseignants au même titre que celles prévalant dans l’Éducation nationale, au titre du télétravail et de la Covid-19.
Les travailleuses et travailleurs en CDD ne sont pratiquement pas couverts par l’activité partielle. Le gouvernement entend poursuivre sa réforme catastrophique de l’assurance chômage au régime général. La Ministre de la Culture souffle le chaud et le froid et ne garantit aucunement une prolongation juste et équitable de « l’année blanche » des intermittents du spectacle. Nous combattons des mesures limitées à quelques aumônes pour les « plus nécessiteux » comme cela en prend le chemin.
L’égalité femme/homme, censée être une priorité de ce quinquennat, recule dans les faits avec la crise. C’est pourquoi nous revendiquons entre autres la suppression des seuils d’accès à l’indemnisation des congés maternités, ainsi qu’aux congés maladie. La lutte contre les inégalités salariales, les violences sexistes et sexuelles, mérite mieux que des discours : nous voulons des actes !
L’ensemble de nos organismes sociaux est menacé par l’effondrement de la collecte basée sur la masse salariale : médecine du travail, complémentaire santé, congés spectacle…
L’activité des autrices et des auteurs, l’emploi des artistes et techniciens intermittents du spectacle sont en danger. Elle le serait encore plus avec les plans sociaux qui se préparent, menaçant y compris l’emploi permanent dans les structures de spectacle vivant et d’enseignement artistique.
Après avoir retrouvé pendant la crise, contre son dogme néolibéral, les vertus du service public, E. Macron et son gouvernement comptent imposer une nouvelle cure d’austérité pour nous faire payer la dette du Covid : elle serait criminelle dans la santé, mais tout aussi dangereuse pour l’énergie, l’éducation, la Culture et l’ensemble des services publics.
Nos professions s’organisent à travers des actions spécifiquement liées à la catastrophe que vit le spectacle. Elles sont solidaires de l’ensemble du monde du travail, en particulier de la jeunesse, qui refuse de payer la crise économique, sociale et écologique, que ce gouvernement n’est pas capable de gérer.
C’est pourquoi nous appelons l’ensemble des professionnels de nos secteurs à manifester partout en France le 4 février à l’appel de l’intersyndicale.
En cette fin janvier, l’activité des enseignants artistiques est fortement impactée par les mesures sanitaires et leurs conditions de travail restent dégradées, voire inacceptables
/dans À la une/par Corynne AiméAccueillir les enfants ainsi que les étudiants de 3ème cycle dans les locaux, en présentiel, tout en conservant le lien pédagogique avec les adultes forcés de rester dehors, donc en télétravail, demande un travail considérable de préparation, d’adaptation des emplois du temps chaque semaine. Les temps de déplacement ont été multipliés, les risques sanitaires reliés à ces déplacements dans les transports en commun parfois surchargés en ont été augmentés.
Et puis, de plus en plus, nombre de collègues s’occupent de publics empêchés, porteurs de handicaps plus ou moins aigus. Aucune disposition particulière n’organise le maintien de leur enseignement artistique. Ils subissent la plupart du temps une exclusion supplémentaire de fait.
Tout comme leurs homologues de l’Education nationale, les enseignants artistiques de la fonction publique territoriale ainsi que ceux du secteur privé devraient bénéficier de la prime annuelle d’équipement informatique ainsi que celle prévue, exceptionnellement, dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de covid-19, pour assurer la continuité des services publics.
Certains employeurs violent allègrement la loi et continuent de vouloir imposer des rattrapages de cours afin de pallier aux divers confinements. Ici des stages, là du travail le dimanche et, bien sûr, toujours sur la base d’un soi-disant volontariat des enseignants. C’est inacceptable.
Le protocole sanitaire du ministère de la culture actualisé n’est toujours pas paru. Au moment où l’on évoque une probable troisième vague et un nouveau confinement, ce document est presque caduc avant même sa sortie.
Les étudiants relevant de nos professions, notamment en CFMI ou en musicologie, comme tous les étudiants du pays, souffrent des fermetures de leurs amphithéâtres, souffrent d’isolement, souffrent de précarité sociale et financière. Les orientations des cycles spécialisés, les inscriptions dans les pôles supérieurs sont autant de sujets d’inquiétudes : quelles organisations d’examens, quelles modalités de sélection ?
Les vaccinations pointent le bout de leurs aiguilles à l’horizon. Le gouvernement a mis en place un calendrier vaccinal précis comportant des publics prioritaires ciblés. Là encore, les enseignants artistiques, sur la base du principe de parité, devraient bénéficier de la même priorité que leurs homologues de l’Education nationale.
Le SNAM-CGT revendique :